Hier mon homme est venu à la maison. J'ai été envahie d'une montée de tendresse immense envers lui. J'ai eu envie qu'il me prenne, là, immédiatement. Et puis les doutes ont surgi, et je me suis demandé si c'était une bonne idée que nous fassions l'amour. Confort absolu après des semaines de souffrance. Mettre cet équilibre vaginal en péril pour une simple baise me semblait tout à coup extrêmement téméraire.
J'ai pensé qu'il fallait que je trouve une solution alternative, satisfaisante, pour exalter ce corps qui criait famine. Il m'a dit qu'on pourrait se coller, nus, et qu'on verrait.
- Oui.
Celui-ci, n'étant jamais à court d'idée, m'a alors proposé un anulingus. Hyper excitée, j'ai voulu plus encore, parce que ce besoin d'être pénétrée devient, à un moment donné, absolument nécessaire, dans le pic de l'excitation. Surtout lorsqu'un homme magnifique et que j'aime me prend dans ses bras. Sodomie donc.
Qui dit coït anal dit matières fécales. Dans mon cas, je suis terrorisée par ce qui peut, ne serait-ce qu'infinitésimalement, infecter ma flore vaginale. Je suis passée d'un grand bonheur à une grande inquiétude.
Dans la douche, l'horreur, je voyais des bactéries partout: je ne lave plus ma vulve au savon, seulement à l'eau, et je me suis demandé si ce nettoyage était suffisant. L'anus a été frotté au savon, mais était-ce acceptable. Il y a des germes du rectum qui auraient pu avoir atteint la zone d'entrée du vagin.
Je me suis projetée dans un avenir détestable et la vision d'une gigantesque infection vaginale et un médecin méprisant me jugeant pour mes conduites sexuelles réprouvées m'ont rendue misérable. Je me suis, encore une fois, coupée de ces émotions désagréables pour ne pas rentrer dans l'obsession.
Le soir, mon vagin a chauffé environ une heure, et ensuite plus rien. Je vais essayer de n'y pas penser aujourd'hui.
Je sais qu'il y a des femmes qui passent de la pénétration anale à la pénétration vaginale, sans problème particulier. Tout ceci m'est définitivement interdit, sans doute possible.
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