15.1.10

molécules maudites

J'ai diminué de moitié mes doses journalières de Celexa (Citalopram) depuis dimanche dernier, antidépresseur léger que je prenais depuis le mois d'août pour mettre un frein à mes pensées obsessionnelles à l'idée d'avoir mal à l'intérieur du vagin. Les pensées irrationnelles ont disparu, le mal physique est resté. Et puis, de semaine en semaine, cela s'est estompé.

J'ai coupé de moitié mes doses journalières de Celexa: mon cerveau est en caoutchouc. Je suis amorphe et crevée. Les doses massives de caféine que je m'envoie durant la journée n'ont aucun effet. Je ne vois plus la vie de la même façon. Pénible de constater à quel point je suis rendue dépendante de cette stupide molécule. Ma pharmacienne m'a recommandé de diminuer de moitié Celexa une semaine avant de commencer le Desipramine (Norpramine) à faible dose la semaine prochaine, et l'altérner avec Celexa une journée sur deux. Pour enfin ne prendre que le tricyclique la troisième semaine.

Tricycliques recommandés pour les femmes atteintes de vulvodynie par les médecins qui connaissement cette condition. C'est ce que le docteur Lambert m'a recommandé pour ma vaginodynie.

Je fais ce qu'il faut, si je veux des résultats.

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