Lorsque je décide de ne pas mettre de sous-vêtements pour faire "aérer" la zone sensible entre mes jambes, une douleur diffuse s'installe. Il semble y avoir un lien entre cette béance et une forme subtile de perméabilité aux stimuli extérieurs: mon corps n'est plus que cette vulve qui fonctionne à découvert, qui saisit brutalement la réalité aux innumérables sollicitations, et interprète cela comme une agression peut-être, et induit de la douleur. Si je mets des sous-vêtements, cela n'arrive pas.
Lorsque je suis nue sous mes jupes, j'ai en tête cette scène du film "Bleu" de Krysztof Kieslowski. Julie sort de la piscine, Lucie s'accroupit, laissant voir son sexe découvert, sans culotte. La vulve offerte n'est pas outrageante pour Julie. C'est une belle scène. C'est du cinéma.
1 commentaire:
un sexe libre, nu, sans sous-vêtement n'est pas outrageant, ni au cinéma, ni dans la vraie vie.
Nudité et pornographie sont deux domaines différents. La nudité non sexuellement agressive n'est pas choquante, elle ne l'est que dans les esprits malsains. Le naturisme est le meilleur mode de vie, le plus sain, le plus naturel. C'est notre éducation judéo-chrétienne qui a posé l'interdit sur la nudité en en faisant artificiellement quelque chose de sale, honteux....
J.P.
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