Tout va bien, je suis en pleine forme, je n'écris pas parce que je n'ai pas mal; ce sont d'excellentes nouvelles, et on dit que les gens heureux n'ont pas d'histoire à raconter.
Je n'ai pas mal mais je fais attention (hygiène de base que toute personne souffrant de vulvodynie ou de vaginodynie connait), je sais maitenant que la douleur peut revenir et que je n'y pourrai rien, seulement l'exprimer ici, "me dire", peut-être, comme ultime solution. Je suis certaine que le fait d'écrire sur mon mal dans ce blogue durant la dernière crise m'a réellement aidée à ne pas prendre cela au tragique, à ventiler, au jour le jour, à nu, complètement dans l'abandon face à la souffrance. Tranquillement, un jour à la fois, les douleurs sont parties, comme elles sont venues, furtivement, sur la pointe des pieds.
Quand une douleur atteint la chronicité d'une rage de dents perpétuelle, et qu'un jour elle n'est plus là, mon attitude n'est pas de crier victoire, mais plutôt de remercier la vie de m'épargner, pour le moment.
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